Sabrina SMAIL, une infirmière épanouie

Depuis mars 2017, l’IMP Jules Verne est doté d’un poste d’infirmière, tout d’abord à 0,3 ETP puis depuis la rentrée à plein temps.

J’ai rencontré Sabrina SMAIL, notre infirmière depuis mars  2017 pour qu’elle nous explique son métier et puis plein d’autres choses aussi.

Un feedback sur votre parcours ?

Après mes études d’infirmière en Belgique – au cours desquelles j’ai pu dès la 2ème année mettre en pratique mes connaissances dans des services d’orthopédie et d’urgence pédiatrique, je suis de retour en France.

Je travaille tout d’abord en chirurgie digestive puis dans un service d’urgence. Cette expérience me satisfait, j’allie à la fois la pratique du métier et une grande partie de relationnel avec les patients.

Pour des raisons personnelles, j’effectue un nouveau changement dans ma carrière : j’occupe un poste en maison de retraite. J’y deviens rapidement coordinatrice puis je suis amenée à encadrer une équipe de soignants.

2016 : devenue maman, je choisis à nouveau une nouvelle voie en occupant un poste dans une crèche tout en gardant un temps de travail dans la maison de retraite.

Passionnée par mon métier et par la transmission des savoirs, j’intègre parallèlement l’IRFA-EST pour y donner quelques cours.

Qu’est-ce qui a motivé votre candidature à l’IMP Jules Verne ?

Je connaissais le domaine du handicap par mon expérience en maison de retraite. J’ai été confrontée aux difficultés de « prise en soin » de la personne handicapée vieillissante.

J’ai collaboré à la mise en place d’outils de communication pour une personne autiste. Travailler en équipe pluridisciplinaire m’est apparu essentiel afin de voir l’entité de la personne avec tous ses besoins.

Postuler à l’IMP a été pour moi une continuité dans mon parcours même si je me suis au début posé la question de ma capacité à occuper ce poste. J’ai été vite rassurée et ravie de découvrir ce nouvel univers. De plus, travailler au sein d’une équipe pluridisciplinaire me permettait de continuer à apprendre tout en gardant un pied à l’IRFA-EST pour transmettre mes savoirs.

Comment avez-vous été accueillie par l’équipe de l’IMP ?

L’accueil a été très positif. Je me suis tout de suite sentie intégrée dans les différents groupes éducatifs ou scolaires et par mes collègues des différentes disciplines paramédicales. L’équipe a eu rapidement beaucoup de questions à me poser.

A votre arrivée, notre médecin psychiatre, le Dr Anne SOUDIER était encore en poste. Avez-vous eu le temps d’échanger sur les différents dossiers ?

Oui le Dr SOUDIER n’a pris sa retraite que le 10 juillet et nous avons avant son départ pu effectuer une passation des différents dossiers en cours. Elle m’a transmis beaucoup d’informations. Cette période a d’ailleurs été très dense et j’ai rapidement senti que le tiers de temps de travail de mon contrat de départ serait insuffisant pour ce poste et ce que je souhaitais y investir.

Que diriez-vous de l’accueil qui vous a été fait par les enfants ?

J’ai rapidement eu à cœur de rencontrer tous les enfants de l’IMP. L’équipe éducative m’a aidée dans cette démarche. J’ai pu passer sur chaque groupe éducatif et y ai été bien accueillie par les enfants. Cela m’a été utile pour mettre un visage sur les différents dossiers mais cela a également permis aux enfants de me reconnaitre dans mon rôle et de ne pas appréhender de venir me voir à l’infirmerie.

Qu’elles sont vos principales missions à l’IMP ?

Mon poste est évidemment d’abord à profil médical avec le suivi des protocoles, de la santé des enfants et de l’administration des traitements.

Je suis également à la disposition de l’équipe afin d’essayer de répondre à leurs questionnements concernant les enfants.

Je participe aux réunions concernant les projets individualisés des enfants et apprécie ce travail en équipe pluridisciplinaire.

Progressivement, je vais être en charge d’aborder les notions d’hygiène avec l’équipe en particulier avec le personnel des services généraux.

Un autre aspect de mon poste consiste à faire le lien avec différents partenaires extérieurs parfois en collaboration avec l’assistante sociale de l’IMP, Léa ROESS.

Je vais ainsi travailler à un projet de partenariat avec la CPAM (amorcé en 2016 par une éducatrice) qui va pouvoir maintenant se concrétiser et permettre à chaque enfant de l’IMP de suivre un bilan de santé au CES (centre d’examen de santé) ou au sein de l’IMP pour certains enfants avec la venue d’équipes mobiles.

L’évolution de mon poste se fera au fur et à mesure des besoins.

Le mot de la fin ?

Je suis heureuse, épanouie dans mon travail parce que je continue à apprendre. C’est un nouveau chalenge professionnel pour lequel j’ai beaucoup d’intérêt. Merci à l’équipe et aux enfants pour l’accueil qui m’a été fait.

 

Propos recueillis par Brigitte CIAVARELLA (ES)

 

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