Rêve de gosse : « toucher le ciel du bout des doigts » ☁️

Chaque année, depuis 28 ans, dans plusieurs villes françaises, l’association Rêves de Gosse permet à des enfants en situation de handicap ou d’exclusion de réaliser des tours en avions.

La tournée a commencé par Strasbourg à l’aéroport d’Entzheim, avec les jeunes de l‘IME Eurométropole site Simone Veil et avec le soutien très actif de la Protection judiciaire de la jeunesse et de la Jeune chambre économique.

130 enfants ont pu faire le baptême de l’air : enfants valides, en situation de handicap, malades ou placés par décision de justice.

Jean-Yves Glémée, président-fondateur de Rêves de Gosse a tenu à déclarer :  « Le maître-mot reste la rencontre. La rencontre entre des enfants qui ont un parcours ordinaire et des enfants qui ont un parcours extraordinaire, qui sont cabossés par la maladie, l’autisme, la leucémie, ou cabossés par la vie. Et on ne peut pas dissocier ces deux mondes quand on fait ces manifestations. »

Maud faisait partie de ces jeunes qui ont pu s’envoler, elle raconte comment, avec d’autres, elle a « survolé des collines, ça a été un peu turbulent, mais ça allait. » Elle estime que « Rêves de Gosse, c’est une association qui fait que des enfants extraordinaires, handicapés, rencontrent plein de monde. »

Une fois les pieds à nouveau bien ancrés sur la terre ferme, les mots leur manquent. Mais leurs yeux qui scintillent, et leur sourire jusqu’aux oreilles parlent pour eux.

« Je suis content, en avion, c’était bien ! » s’exclame Onur. « J’ai eu peur de tomber, mais c’était super bien » renchérit Aaron.

Même enthousiasme chez les papas. Même si Julien, « super content » pour son fils, avoue malgré tout « une petite appréhension » de le voir monter dans un avion sans lui. Mais Hassan, lui, prédit qu’il « va en entendre parler longtemps, à la maison. Car cette journée, leur fera des souvenirs, et des rêves. »

Ce projet, qui fait décoller les jeunes a été un bon moyen pour vaincre leurs peurs et faire dissiper les appréhensions de chacun.

Aaron et son copain Onur se sont exprimés à ce sujet : « Moi j’ai pas peur » assure le jeune garçon. Décollage réussi, ils ont pris leur envol, et ont passé une vingtaine de minutes à tutoyer les nuages. Quelques cris, pour libérer l’angoisse, quelques virages en bonus, et c’est déjà le retour.

Merci à Rêve de Gosse, aux professionnels qui ont participé au projet et aux enfants pour ces beaux moments !

Article tiré du reportage de France Info

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